Deux mois déjà que la contestation, ayant pris racine lors de la hausse annoncée des prix des carburants, s’est élargie et transformée en une colère sociale beaucoup plus profonde. Les réseaux sociaux font-ils les révoltes politiques ? Le livre « Dans la tête des Gilets jaunes » écrit par François-Bernard Huyghe, Xavier Desmaison et Damien Liccia analyse ce mouvement populaire, son développement sur les réseaux sociaux ses manifestations violentes de rue, en passant par ses prolongements politiques.
La première manifestation a eu lieu le 17 novembre. Le mouvement s’est agrégé sur des ronds-points, des autoroutes, au cœur des villes. Au cours des semaines qui suivent, les « gilets jaunes » s’affichent progressivement comme un mouvement de fond, hors limites, aux revendications protéiformes.
Aujourd’hui, les composantes ultra-violentes du mouvement prennent à partie les journalistes suspects d’être aux ordres du pouvoir. Le livre interroge donc la relation aux médias : « Le mouvement des Gilets jaunes illustre une des questions majeures de notre époque : qu’est-ce que la technologie change à la politique ? Quels pouvoirs de rassemblement, de protestation, mais aussi de censure ou de déstabilisation portent les algorithmes ? »
Isabel Oakeshott, journaliste au Daily Mail déclarait à l’occasion d’une rumeur déclenchée aux dépens du Premier ministre britannique David Cameron, que c’était « aux gens de décider à quoi ils accordent du crédit ou non ». Est-ce vraiment au lecteur, à l’auditeur, au téléspectateur, de trancher entre le plutôt vrai et le presque faux ?
Le phénomène des fausses nouvelles n’est pourtant pas nouveau. L’article 27, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse punit de lourdes amendes « la publication, la diffusion ou la reproduction […] de nouvelles fausses », lorsqu’elles sont faites de mauvaise foi ou sont de nature à troubler la paix publique. Mais à l’heure des réseaux sociaux, aussi bien la source que le relais massif de l’information brouillent les pistes.
Face aux dérives qui plongeraient une légitime colère dans les abîmes d’une désastreuse manipulation, le livre « Dans la tête des gilets jaunes » propose une grille de lecture qui permet de mieux comprendre les dynamiques sociologiques et médiatiques à l’œuvre dans cette mobilisation d’une spontanéité inédite.
La première manifestation a eu lieu le 17 novembre. Le mouvement s’est agrégé sur des ronds-points, des autoroutes, au cœur des villes. Au cours des semaines qui suivent, les « gilets jaunes » s’affichent progressivement comme un mouvement de fond, hors limites, aux revendications protéiformes.
Aujourd’hui, les composantes ultra-violentes du mouvement prennent à partie les journalistes suspects d’être aux ordres du pouvoir. Le livre interroge donc la relation aux médias : « Le mouvement des Gilets jaunes illustre une des questions majeures de notre époque : qu’est-ce que la technologie change à la politique ? Quels pouvoirs de rassemblement, de protestation, mais aussi de censure ou de déstabilisation portent les algorithmes ? »
Isabel Oakeshott, journaliste au Daily Mail déclarait à l’occasion d’une rumeur déclenchée aux dépens du Premier ministre britannique David Cameron, que c’était « aux gens de décider à quoi ils accordent du crédit ou non ». Est-ce vraiment au lecteur, à l’auditeur, au téléspectateur, de trancher entre le plutôt vrai et le presque faux ?
Le phénomène des fausses nouvelles n’est pourtant pas nouveau. L’article 27, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse punit de lourdes amendes « la publication, la diffusion ou la reproduction […] de nouvelles fausses », lorsqu’elles sont faites de mauvaise foi ou sont de nature à troubler la paix publique. Mais à l’heure des réseaux sociaux, aussi bien la source que le relais massif de l’information brouillent les pistes.
Face aux dérives qui plongeraient une légitime colère dans les abîmes d’une désastreuse manipulation, le livre « Dans la tête des gilets jaunes » propose une grille de lecture qui permet de mieux comprendre les dynamiques sociologiques et médiatiques à l’œuvre dans cette mobilisation d’une spontanéité inédite.